Lorsque l’on crée sa startup on ne sait pas forcément quelle forme juridique adopter. Voici quelques questions à se poser en amont de la création.
Levée de fonds
Si vous savez que le développement de votre startup passera nécessairement par une levée de fonds, il est fortement conseillé de se diriger directement vers une SAS. En effet, les investisseurs ont besoin d’une SAS pour pouvoir mettre des clauses dans un pacte d’associés. Si votre société n’est pas en SAS, il faudra probablement la transformer en SAS ce qui demandera à nouveaux des tâches administratives et quelques centaines d’euros. Donc autant démarrer directement en SAS.
Nombre d’associés
Si vous êtes plusieurs associés, et que vous anticiper potentiellement des entrées et sorties d’associés dans la vie de l’entreprise, là encore la SAS est peut-être plus appropriée. En effet dans le cadre d’une SAS, les statuts sont accompagnés d’un pacte d’associés qui permet d’avoir une grande flexibilité dans les conditions d’entrée de sorties des associés par rapport à une SARL. Les avocats sont en général de bon conseil sur ce type de montage.
Versement d’un salaire
Si vous souhaitez vous salarier tout de suite car votre entreprise dégagera immédiatement du revenu, il est conseillé de vous rapprocher de votre expert comptable pour déterminer quel type de rémunération sera fiscalement avantageuse pour vous. Il est possible qu’une activité de salarié en SARL vous permette d’être moins imposé qu’en SAS. cela dépend de la configuration de votre entreprise et de votre contexte.
En conclusion
En conclusion, dans l’écosystème des startups, 95% des sociétés sont des SAS. Du fait de la nature extrêmement incertaine de leur projet et du besoin de financement externe, la forme de SAS est parfaitement adaptée pour ce type d’activité. Il est possible cependant que dans certaines configurations, la SARL soit cohérente également. Un avocat sera en mesure de vous aider à faire le bon choix.